De Profundis ( codex a représentation picturale ) 150 /150

De profundis 150x150

Des Tréfonds de mon Etre, je me criais à moi même ' tu vas parler ' !!

Descriptif De Profundis

De Profundis ; c'est un titre latin et il indique tout de suite qu'il s'agit de profondeur, de profondeur de l'Être. Le rose est présent dans cette profondeur, car le rose c'est LE De Profundis de la chair pour cette oeuvre. C'est à dire un De Profundis  me concernant moi. Quand je vous attire dans ce De Profundis , je vous attire a l'intérieur de moi-même, dans le tréfond de mon être et c'est donc de moi qu'il s'agit. Non pas de moi Fiorella à l'état civil et en tant qu'artiste, mais ce moi que personne ne connait.

                      " puisque si vous observez le portrait qui est au centre - et je me place an centre  -

                        puisque j'ouvre ma bouche sur un cri muet

                        je me suis tranchée la gorge et il y a fragmentation

                       et qui dit fragmentaation ne veut pas dire exclusion d'élèments

                       car sur le côté droit il y a ces particules rouges

                       comme des bulles de sang attirées par la main d'un ange

                       qui lui même est tenu par une autre main dont je parlerai tout à l'heure, cet égrégore rose.....

                       Ma main levée

                      au coude levé

                     tient un organe inommé serti de cercles bleu turquoise

                     et relié à un pinceau

                    relié à une main, relié à d'autres élèments....

                    Pas de dispersion

                    s'il y a fragment, c'est par association

                    Pas de violence, c'est une peinture de la globalité

                    puisque je ne peux pas parler,

                    et si je suis dans le mutisme et le cri muet

                    si ma tête est séparée de mon corps

                    c'est que l'on m'a interdite de parole...."

 

Tous les élèments de Moi sont autour

Je suis une femme associée à un homme, nous sommes chacun la moitié de l'autre, avec cette horloge cosmique nous sommes reliés au cosmos, nous sommes reliés au monde et à l'univers. Il y a cette main qui tend une aorte bleue et le turquoise pour moi a toujours été une valeur positive, une couleur solaire.

Cette femme qui tient son tablier, cette femme qui est Moi et qui tient en elle même sa détermination car dans ma création il y a accouchement de la femme que je suis et qu'on m'a interdite de montrer et qui maintenant éclot de moi. Il y a beaucoup de chose qui vont éclore de moi.

Le parchemin représente un chemin de vie. Y est écrit un texte calligraphié à l'encre sympathique. Au centre se dresse un char de lumière, comme une pyramide transparente, champ de vision du présent, du passé, de l'avenir, de la temporalité et de l'intemporalité. J'invite à perçevoir au travers de cette pyramide invisible d'autres dimensions réelles en dehors de la réalité en 3D.

La femme accouchée est parcellaire ; elle n'a pas de jambes et il sort d'elle des microtubules. Ces microtubules ont un sens , elles sont en mouvement, aspirées dans cette forme d'appel cylindrique remontant jusqu'au parchemin, pour s'y répandre. Si l'on regard la totalité de mon tableau tout est en relation, tout est relié, même dans le détail .

En haut à droite, lorsque la femme biaise son regard sur cette colonne dorée, il s'agit de corps enlacés, et en même temps de corps dont la spirale a été tranchée. Cette spirale marque un point d'interrogation : de quoi s'agit - il ? S'agit - il de pulsion créatrice ?

Les êtres se modifient, tout se transforme, rien n'est dans la définitio. Les pieds sont des têtes de paons qui viennent caresser mon Âme.

En bas à droite il y a ce lys, - le lys est noir, dans la contradiction même du lys royal - , il s'agit d'un deuil et en même temps d'une noblesse. Et j'élève cet enfant vers son père pour lui dire que je suis fière de notre fils et là c'est un souvenir personnel qui éclaire mon coeur.

En haut à gauche, le bonheur, puisqu'il il y a quelque chose de fusionnel dans le fragment, je suis la moitié de quelqu'un et il est la moitié de moi.

Il y a des données qui sont mythiques et mystiques, par exemple la figure de l'ange, la figure du marcheur, de l'aventurier, du découvreur.

Ici, des ailes qui sont des flammes ; ici, des ailes qui sont des envols, et là une licorne qui s'inspire de celle de la Dame à La Licorne du Musée de Cluny et son fine amore ( amour courtois ). La licorne n'est pas agressive, c'est un animal farouche  qu'il faut apprivoiser ; c'est pour dire que l'on peut apprivoiser le monde, non pas comme une accumulation de connaissances , mais une association des intelligences contenues dans chaque cellule, une intelligence de l'infini qui vit en nous. Quelque chose de l'ADN ( je fais réfèrence aux cytosquelettes des cellules ; les microtubules / physique quantique ) donne un sens au delà des conventions du langage scientifique classique .

L'organisation multidimensionnelle de mon tableau fait le tour de cet ensemble. Regardez mon tableau à partir de cet égrégore rose et doré qui est au dessus de ma tête au centre, démultipliant un ensemble d'amas de pensées, un éveil des particules de la conscience qui constitue aussi notre Âme. J'Aimerais qu'on voie dans ma peinture une peinture de la maïeutique, un accouchement de sens qui n'est pas le sens habituel, qui peut porter un sens caché que certains peuvent voir.

Regardez mes ailes qui partent de mes épaules nues , elles sont couvertes de quadrillages que personne ne peut décoder mais que chacun pourrait se donner la curiosité de déchiffrer AU DELA DU  VISIBLE .

Fiorella

 

                      

 

Date de dernière mise à jour : 18/03/2017

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